Les Gorges de la Bourne, univers multiple...
 C'est l'un des spectacles incontournables du Vercors. Sur 24 de ses 42km de longueur avant qu'elle ne se jette dans l'Isère, la Bourne a dévoré la roche calcaire des plateaux du Vercors pour tracer des gorges aux panoramas très divers qui m'ont rappelé sans cesse, diverses autres gorges françaises, célèbres et magnifiques. Elles sont tout d'abord très intimistes parce que assez peu larges en partant du val de Lans. La route y est à l'étroit, prenant presque toute la largeur de la vallée. La Bourne s'écoule alors à environ 980m d'altitude et sur votre gauche. Dans cette portion initiale, je me suis un peu revu, couleur de la roche exclue, au cœur des gorges du Cians que je vous avais déjà présentées ici. Le calcaire n'a pas la couleur du grès...
C'est l'un des spectacles incontournables du Vercors. Sur 24 de ses 42km de longueur avant qu'elle ne se jette dans l'Isère, la Bourne a dévoré la roche calcaire des plateaux du Vercors pour tracer des gorges aux panoramas très divers qui m'ont rappelé sans cesse, diverses autres gorges françaises, célèbres et magnifiques. Elles sont tout d'abord très intimistes parce que assez peu larges en partant du val de Lans. La route y est à l'étroit, prenant presque toute la largeur de la vallée. La Bourne s'écoule alors à environ 980m d'altitude et sur votre gauche. Dans cette portion initiale, je me suis un peu revu, couleur de la roche exclue, au cœur des gorges du Cians que je vous avais déjà présentées ici. Le calcaire n'a pas la couleur du grès...
 Puis après deux ou trois km de détroit bien serré, la route tourne à droite et le paysage change déjà un peu. La route trouve un peu plus de place, la vallée s'élargit légèrement mais commence à prendre de la hauteur : les sommets environnants nous dominent de plus de 300m, la Bourne ayant déjà perdu près de 100m ! Le spectacle est toujours splendide, évidemment. Arrivé au pont de Valchevrière, la route change de versant et la Bourne se retrouve sur votre droite désormais. Les gorges se creusent toujours plus et prennent de plus en plus un aspect très spectaculaire, commençant à se rapprocher de celles du Verdon. La route y trouve à nouveau moins de place et il y a assez peu d'endroits pour stationner et se balader : petit hic. Il y a toutefois un endroit ou l'on peut descendre au bord de l'eau même si l'accès, sans être de l'escalade, commence à être légèrement périlleux. J'ai vu une famille équipée en tongues y faire demi-tour...
Puis après deux ou trois km de détroit bien serré, la route tourne à droite et le paysage change déjà un peu. La route trouve un peu plus de place, la vallée s'élargit légèrement mais commence à prendre de la hauteur : les sommets environnants nous dominent de plus de 300m, la Bourne ayant déjà perdu près de 100m ! Le spectacle est toujours splendide, évidemment. Arrivé au pont de Valchevrière, la route change de versant et la Bourne se retrouve sur votre droite désormais. Les gorges se creusent toujours plus et prennent de plus en plus un aspect très spectaculaire, commençant à se rapprocher de celles du Verdon. La route y trouve à nouveau moins de place et il y a assez peu d'endroits pour stationner et se balader : petit hic. Il y a toutefois un endroit ou l'on peut descendre au bord de l'eau même si l'accès, sans être de l'escalade, commence à être légèrement périlleux. J'ai vu une famille équipée en tongues y faire demi-tour...
 Arrivé au pont de la Goule Noire, la Bourne est passée sous les 800m et nous repassons de l'autre côté du cours d'eau. Après avoir passé le tunnel, le spectacle reste superbe mais la vallée prend ses aises. Les pentes environnantes sont plus douces. Jusqu'à la Balme de Rencurel où la route tourne alors à gauche. Là, le spectacle grandiose reprend surtout après le tunnel d'Arbois. Continuant sa rapide descente, la Bourne est alors à 600m d'altitude. La vallée reste large même si la route est à l'étroit mais on est réellement immergé dans un panorama immense. A cet endroit, j'ai ressenti certaines similitudes avec les gorges du Tarn, autre endroit fantastique. Les courts tunnels se succèdent, les panoramas grandioses également... Arrivé à l'endroit ou une route part sur la droite vous permettant d'aller visiter la jolie grotte de Chroranche, le cirque de Bournillon s'impose à vos yeux de l'autre côté de la Bourne. Magnifique et étonnant.
Arrivé au pont de la Goule Noire, la Bourne est passée sous les 800m et nous repassons de l'autre côté du cours d'eau. Après avoir passé le tunnel, le spectacle reste superbe mais la vallée prend ses aises. Les pentes environnantes sont plus douces. Jusqu'à la Balme de Rencurel où la route tourne alors à gauche. Là, le spectacle grandiose reprend surtout après le tunnel d'Arbois. Continuant sa rapide descente, la Bourne est alors à 600m d'altitude. La vallée reste large même si la route est à l'étroit mais on est réellement immergé dans un panorama immense. A cet endroit, j'ai ressenti certaines similitudes avec les gorges du Tarn, autre endroit fantastique. Les courts tunnels se succèdent, les panoramas grandioses également... Arrivé à l'endroit ou une route part sur la droite vous permettant d'aller visiter la jolie grotte de Chroranche, le cirque de Bournillon s'impose à vos yeux de l'autre côté de la Bourne. Magnifique et étonnant. 
 C'est en passant à Choranche que j'ai ressenti une vraie ressemblance avec la Malène, village située dans les gorges du Tarn... C'est clairement un village ou on a envie de prendre le temps de se poser et d'y profiter de l'eau puisque l'on peut ici, approcher la Bourne sans soucis... Les gorges se poursuivent ensuite, toujours entourée de ces hautes parois verticales, surplombant les cônes d'éboulis. Quelques kilomètres plus loin de cette route magnifique réalisée entre 1861 et 1872, après un nouveau pont, on repasse à gauche de la Bourne et on n'en bougera plus jusqu' à la fin des gorges. Gorges qui se concluent peu après par un nouveau resserré de la vallée. La Bourne n'est plus qu'à 200m d'altitude ! Elle a alors chuté de près de 800m en 24km... On arrive alors à Pont-en-Royans. Ville qui à elle seule, vaut bien un article à venir...
C'est en passant à Choranche que j'ai ressenti une vraie ressemblance avec la Malène, village située dans les gorges du Tarn... C'est clairement un village ou on a envie de prendre le temps de se poser et d'y profiter de l'eau puisque l'on peut ici, approcher la Bourne sans soucis... Les gorges se poursuivent ensuite, toujours entourée de ces hautes parois verticales, surplombant les cônes d'éboulis. Quelques kilomètres plus loin de cette route magnifique réalisée entre 1861 et 1872, après un nouveau pont, on repasse à gauche de la Bourne et on n'en bougera plus jusqu' à la fin des gorges. Gorges qui se concluent peu après par un nouveau resserré de la vallée. La Bourne n'est plus qu'à 200m d'altitude ! Elle a alors chuté de près de 800m en 24km... On arrive alors à Pont-en-Royans. Ville qui à elle seule, vaut bien un article à venir...














































